En écho à l’animation Deux jours en jeux et au centenaire du club d’échecs L’Échiquier angevin, le Trésor du mois vous présente quelques pièces remarquables relatives aux échecs et aux autres jeux, issues des fonds patrimoniaux de la bibliothèque.
Le jeu de l’hombre comme on le joue présentement à la Cour, & à Paris. Avec les pertintailles. Enrichy de cartes figures, qui représentent les jeux qui se jouent. Septième edition.
A Paris, au Palais. Chez Nicolas Gosselin, à l’Envie. M.DCCXIII [1713]
[12]-167 pages, in-12
SA 4066
>>> L’hombre est un jeu de cartes du XVIe siècle originaire d’Espagne, précurseur du bridge. Il se joue à trois, avec 40 cartes. Les pertintailles (ou pretintailles) sont les 14 combinaisons possibles dans le jeu.
Bernard-Laurent SOUMILLE (1703-1774)
Le grand trictrac, ou méthode facile pour apprendre sans maître la marche, les formes, les règles, & une grande partie des finesses de ce jeu. Seconde edition… Par M. l’abbé S***…
A Avignon, chez Alexandre Giroud, seul imprimeur de Sa Sainteté. M.DCC.LVI [1756]
[20]-438 pages, in-12
SA 4072
>>> Le trictrac est un jeu de la famille des jeux de tables, il se joue à deux avec des dés sur un tablier semblable à celui du backgammon. Très en vogue dans la haute société aux XVIe et XVIIe siècles, il a connu une renaissance durant la Restauration avant de quasiment disparaître à la fin du XIXe siècle.
Voir ici sur Gallica la numérisation de l'édition de 1766 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k15151380
Cartes à jouer sous la République. Les 4 Rois. Les 4 Dames.
in : Jacques André BERTHE (1765-1846)
Recueil historique sur la Province d’Anjou. Volume 2.
Manuscrit, 1829
Rés. Ms. 1029 (2)
>>> Le recueil de pieces constitué par Berthe à partir de 1829 compte 29 cartes à jouer de l’Ancien Régime, de la Révolution et de l’Empire.
“Au moment de la proclamation de la République, le 22 septembre 1792, les républicains songèrent à faire une oeuvre utile d’épuration en supprimant tous les signes qui, dans les anciennes cartes, pouvaient rappeler l’ancien régime. Le mouvement fut d’abord spontané, et, pour faire oeuvre de bon patriotisme, la plupart des cartiers firent disparaître les noms des rois, reines et valets, ainsi que les fleurs de lis surmontant les couronnes ou inscrites dans les divers ornements de leurs vêtements.” (Henry René d’Allemagne, Les cartes à jouer du XIVe au XXe siècle. Tome I).
Alfred de MONTIGNY
Les stratagèmes des échecs ou Collection des coups d’échecs les plus brillans et les plus curieux… / par un amateur. – Paris : A. König, an X [1801/1802]
93-122 pages, 11,5 x 9,5 cm
SA 4069 (ouvrage provenant du Cabinet de Mr le Dr Guépin d’Angers)
>>> L’ouvrage est illustré de planches en couleurs montrant les positions de 120 coups d’échecs.
Louis-Charles de LA BOURDONNAIS (1795?-1840)
Nouveau traité des échecs.
Paris : au Café de la Régence, 1833
167-204 pages, 21 cm
SA 4071 (ouvrage provenant du Cabinet de Mr le Dr Guépin d’Angers)
>>> Considéré comme le meilleur joueur d’échecs au monde au début du XIXe siècle, La Bourdonnais a donné son nom à une célèbre variante d’ouverture (1. e4 c5 2. Cf3 Cc6 3. d4 cxd4 4. Cxd4 e5) jouée dans une partie contre Alexander McDonnell en 1834.
Henry-René d’ALLEMAGNE (1863-1950)
Les cartes à jouer du XIVe au XXe siècle. Tome I.
Paris, Hachette, 1906
XVI-504 p.
C2555
>>> Cet ouvrage écrit par un ancien bibliothécaire de l’Arsenal reste jusqu’à ce jour la référence pour les historiens du sujet.
Il évoque notamment des cartes rondes utilisées en Allemagne au XVe siècle.